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ASNIÈRES-SUR-SEINE

 

A.VAN COP – EXTRAIT CATALOGUE

A.VAN COP – EXTRAIT CATALOGUE

ASNIÈRES-SUR-SEINE

LIVRE SUR LE QUARTIER DE SEINE

Agréable ville à l’Ouest de Paris, Asnières-sur-Seine entend mener ses projets d’urbanisme en cohérence avec la qualité de vie qui fait sa réputation. Mieux, elle s’inscrit dans le futur en veillant à construire la ville de demain.

Ainsi avec Quartier de Seine : de 31 hectares de friches industrielles et terrains vagues elle fait un quartier d’avenir animé par une philosophie de développement durable : un quartier à vivre, moderne, riche en espaces verts et liaisons douces…

Ce livre présente les approches urbanistiques et architecturales qui ont présidé à la création de ce lieu.

LIVRE SUR  LE QUARTIER DE SEINE

 

Agréable ville à l’Ouest de Paris, Asnières-sur-Seine entend mener ses projets d’urbanisme en cohérence avec la qualité de vie qui fait sa réputation. Mieux, elle s’inscrit dans le futur en veillant à construire la ville de demain.

Ainsi avec Quartier de Seine : de 31 hectares de friches industrielles et terrains vagues elle fait un quartier d’avenir animé par une philosophie de développement durable : un quartier à vivre, moderne, riche en espaces verts et liaisons douces…

Ce livre présente les approches urbanistiques et architecturales qui ont présidé à la création de ce lieu.

EXTRAITS DE TEXTES

 

EXTRAITS DE TEXTES

ASNIÈRES-SUR-SEINE, UNE VILLE À VIVRE,

ATTRACTIVE ET DYNAMIQUE

UN CADRE DE VIE AGRÉABLE

Située en bord de Seine, la ville bénéficie d’un environnement préservé avec notamment de nombreux parcs et jardins. En effet, la totalité des espaces verts occupe une surface de 112 hectares, dont 15 d’espaces publics, soit un ratio d’environ 15 m2 pour chacun de ses 87 000 habitants.

Son important patrimoine architectural ajoute au charme de l’ensemble… Le centre-ville historique dévoile une qualité urbaine et architecturale qui témoigne d’un passé fécond. Son hôtel de ville, son château, son théâtre municipal et ses remarquables immeubles hausmanniens en sont quelques dignes représentants.

Par ailleurs, un réseau dense de plus de 100 équipements publics participe à la qualité de vie de ses concitoyens en permettant à tout un chacun de s’adonner à son activité favorite : complexes sportifs, aménagements sportifs dans les parcs, trois théâtres, un cinéma… sans oublier un important tissu associatif, particulièrement dynamique.

Enfin, ses commerces de proximité, nombreux et de qualité, proposent une offre complète aux concitoyens et génèrent une animation bienvenue.

 

UNE DYNAMIQUE MÉTROPOLITAINE

À deux pas de Paris, idéalement positionnée dans l’axe des grands pôles d’affaires et d’emploi que sont la Défense, les Docks de Saint-Ouen ou la Plaine Saint-Denis, à proximité du village olympique, la ville d’Asnières-sur-Seine jouit d’une situation géographique économiquement favorable, que le développement du Grand Paris va encore conforter.

La ville bénéficie également d’une connexion optimale avec les différents réseaux de transports, qu’ils soient collectifs ou individuels : elle est traversée par la ligne 13 du métro, la ligne T1 du tramway, le RER C ainsi que les lignes J et L de la SNCF qui mettent les gares Saint-Lazare et de la Défense à cinq minutes. Avec Le Grand Paris Express elle gagnera, via la ligne 15, quatre gares supplémentaires.

Quant aux déplacements intramuros, ils sont facilités par de multiples lignes de bus et, pour les circulations douces, par la présence de nombreuses stations Vélib’ et pistes cyclables.

 

UNE FORTE VITALITÉ ÉCONOMIQUE

Plus de 8 000 entreprises sont installées sur le territoire d’Asnières-sur-Seine, dont une trentaine emploient plus de cent salariés. Avec des noms prestigieux comme KPMG, Porsche, Acer, Xerox Konica Minolta, Lesieur, Procter & Gamble, SC Johnson… TPE, PME, grandes sociétés, la ville représente un bassin d’emplois de 50 000 salariés.

Nombre de ces sociétés apportent une forte valeur ajoutée, exerçant dans le secteur des services et des hautes technologies. Les entreprises individuelles et les start-up y sont également florissantes, signe d’un grand dynamisme entrepreneurial.

 

TERRITOIRE DE PROJETS, TERRITOIRE D’AVENIR

Solidement campée sur ses bons fondamentaux, la ville d’Asnières ne néglige pas pour autant de construire l’avenir. Elle entreprend de nombreux projets destinés à renforcer tous les atouts qui en font une commune classée parmi les plus attractives : aménagements d’anciennes friches industrielles, réhabilitations de logements et construction de nouveaux immeubles d’habitation et d’activités ; facilitation de l’accueil des entreprises, création de nouvelles résidences hôtelières, de nouveaux lieux dédiés aux sports, d’une médiathèque, d’une halle de marché, d’un port d’activités et de loisirs…

L’ensemble de ces projets de développement sont conduits dans le respect des principes d’un urbanisme durable : lutte contre l’étalement urbain, densification du tissu urbain autour des pôles structurants de transports en commun ; valorisation et développement des trames vertes et bleues ; préservation des espaces naturels et de la biodiversité, mixité des fonctions et production d’une ville de courtes distances ; maîtrise de la consommation des ressources en énergie…

… Une philosophie pour un avenir au service de ses résidents, futurs habitants et usagers dans laquelle le quartier de Seine s’inscrit parfaitement.

 

[…]

 

LES GRANDES LIGNES DU QUARTIER DE SEINE

Entretien avec Vincent Quintard, Directeur Général Adjoint, Urbanisme, Grands Projets, Développement économique, Emploi et Logement…

 

 

EN 2002, face à des sites en friche ou en déshérence, Asnières pense la construction d’un quartier d’avenir, au développement durable

« La réflexion sur ce secteur a commencé dès 2002, suite au départ de l’entreprise Unilever. Notre ambition, pour cette entrée de la ville, était de concevoir un quartier multifonctionnel où il ferait bon vivre. Créer, dans un environnement paysager de qualité, un quartier vivant et animé avec des logements diversifiés mais aussi des hôtels, des bureaux, des commerces, des services de proximité, des résidences étudiantes, des équipements publics adaptés… Nous avions une forte volonté d’apporter activité et dynamisme à cette vitrine de la ville.

Le tour de force, réussi, a été de reconquérir cette partie d’Asnières délaissée, peu attrayante… mais qui avait tout de même quelques beaux atouts : 31 hectares en bord de Seine bien desservis par les transports publics. Aujourd’hui, nous assistons à la construction déjà bien avancée d’un quartier moderne, riche de sa diversité et répondant aux attentes de ses habitants et utilisateurs. »

TROIS SECTEURS, UN QUARTIER : UN PROJET URBAIN D’ENVERGURE MÉTROPOLITAINE

Trois ZAC (Zones d’Aménagement Concerté) indépendantes les unes des autres se fondront, in fine, en un seul quartier homogène et cohérent : le quartier de Seine. Pour atteindre cet objectif, les trois ZAC / secteurs ont fait l’objet d’une réflexion globale, menée très en amont.

Dès l’origine, de nombreux urbanistes, architectes et paysagistes se sont attelés au projet, en collaboration étroite avec la ville. Les PLU (Plan Local d’Urbanisme) ont été modifiés au fur et à mesure de l’avancement des études, s’adaptant aux plans de masse pour accompagner au mieux l’avancement du projet.

 

 

MOBILISER LE MEILLEUR DU PUBLIC ET DU PRIVÉ POUR UNE CADRE DE VIE ET DE TRAVAIL PRIVILÉGIÉ À PROXIMITÉ D’UN IMPORTANT PÔLE DE TRANSPORT ET AU CŒUR DU NORD-OUEST PARISIEN

« Nous avons confié l’aménagement de deux des ZAC à des opérateurs privés, celui de la troisième à un aménageur public ».

  • La ZAC « Bords de Seine » a lancé en 2005 la réalisation opérationnelle du quartier de Seine, avec la désignation du groupe Eiffage en tant qu’aménageur. Cette ZAC, achevée en 2014, accueille 2 500 habitants.

  • La ZAC « Seine Est » a été confiée à un unique promoteur : le groupe Nexity. En 2010, l’usine PSA a cessé son activité et vendu ses terrains à l’opérateur, qui a immédiatement lancé les études d’aménagement et les premières constructions.
  • La ZAC dite du « Parc d’affaires », aujourd’hui dénommée « Quartier de Seine Ouest », se composait d’un tissu dense d’entreprises privées. La maîtrise foncière en était de fait difficile. Après consultation, la ville choisit en 2012 un aménageur public, la SEM 92 – devenue depuis CITALLIOS – pour mener à bien les opérations complexes d’acquisitions et aménager ce site de 16 hectares. Accompagné d’un groupement de promoteurs privés garantissant la faisabilité de la réalisation, l’aménageur public doit achever l’ensemble des travaux en 2024.

 

UN QUARTIER AUX MULTIPLES CONNEXIONS

Le quartier de Seine sera à la fois riche de sa vie intérieure et tourné vers l’extérieur, en relation étroite avec la Seine et ses berges ainsi qu’avec le centre-ville d’Asnières grâce à un réseau très dense de liaisons douces : mails piétons, venelles, pistes cyclables…

Par ailleurs, inséré au cœur des dynamiques urbaines du Grand Paris, dans un vaste territoire en mutation, à proximité de la Défense et des sites des jeux Olympiques, il est parfaitement connecté à la région parisienne avec les quais de Seine, la proximité des A 86 et A 15, ainsi qu’une offre particulièrement riche de transports en commun : RER C, 3 lignes de bus… et à terme la gare du Grand Paris Express ligne 15.

 

 

UNE EXIGENCE DE QUALITÉ DES ESPACES ET DES ÉQUIPEMENTS PUBLICS, PORTÉE PAR UNE PHILOSOPHIE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Le quartier de Seine bénéficiera d’équipements publics adaptés et qualitatifs : équipements de proximité, gymnases, écoles, collèges, crèches, services publics, trois parcs urbains et de nombreux jardins, pour offrir une qualité de vie de premier ordre.

 

« Nous avons exigé qu’une grande attention soit également portée à la dimension environnementale : nombreux espaces verts, qualité de construction et d’isolation des bâtiments, bassins de récupération des eaux de pluie, bassins de phytoépuration… jusqu’au chauffage collectif qui fonctionnera, dans le secteur Seine Ouest labellisé écoquartier, avec 50% d’énergie renouvelable en recourant notamment à la géothermie. »

 

 

UNE ARCHITECTURE EN PHASE AVEC SON TEMPS

L’architecture choisie pour les bâtiments du quartier de Seine est d’inspiration très contemporaine. Elle joue habilement de la mémoire industrielle des lieux en gardant et magnifiant une partie de son patrimoine. Sur le secteur Seine Ouest, plusieurs tours vont conférer une encore plus grande puissance visuelle au quartier, tout en libérant de l’espace public et en apportant une solution élégante aux problèmes de densité. 

DES LOGEMENTS DIVERSIFIÉS, OÙ CHACUN TROUVERA SON BONHEUR

Dans les 4 000 logements livrés, 25% seront des logements sociaux, le reste se partageant à parts égales entre l’accession à la propriété et le locatif. Leur conception récente les rend particulièrement adaptés aux nouveaux besoins et modes de vie, avec une très forte proportion de logements traversants, de balcons, de terrasses, et de parties communes aux volumes généreux… 

UNE POLITIQUE CULTURELLE POUR SOUTENIR UNE VIE ASSOCIATIVE PLEINE DE VITALITÉ

Ces dix dernières années, de nombreuses associations ont investi des locaux abandonnés et y ont installé des artistes.  Pour pérenniser cette dynamique, un pôle culturel est envisagé avec l’implantation de galeries et d’ateliers… 

 

[…]

 

HIGH 17

Entretien avec Virginie Bernoux, Directrice générale Logements, Grands Projets et Innovations – OGIC

ASNIÈRES MÈNE D’IMPORTANTES MUTATIONS URBAINES SUR SON TERRITOIRE ET NOTAMMENT SUR LE QUARTIER DE SEINE ; COMMENT OGIC ACCOMPAGNE-T-ELLE CE DÉVELOPPEMENT ?

Asnières-sur-Seine est effectivement une ville en pleine mutation. S’inspirant de la douceur de vivre de son centre-ville très résidentiel et équilibré, avec de beaux bâtiments, la municipalité a décidé de restructurer ses quartiers périphériques pour leur apporter la même qualité de vie avec un urbanisme à visage humain, des commerces, de la convivialité. Elle se réapproprie d’anciennes zones industrielles désaffectées, des quartiers écrasés par la multiplication de barres monolithiques des années 80, et les repense intégralement à l’aune des nouvelles attentes des populations en termes de bien vivre, de développement durable… Nous l’accompagnons dans cette démarche dès qu’elle nous en donne la possibilité. Ainsi, nous avons réalisé le programme Panorama rue Armand Numes, avec sa remarquable tour « Perspective ». Non loin de là, l’édification de la tour High 17 qui nous a été confiée constitue un immeuble emblématique, un signal qui s’élève jusqu’à cinquante mètres de haut pour marquer l’entrée dans le nouveau quartier de Seine.

 

DE MANIÈRE PLUS GÉNÉRALE, QUEL EST LE RÔLE D’UN PROMOTEUR POUR DÉVELOPPER UN PROJET D’AMÉNAGEMENT TOUT EN PRÉSERVANT LES OBJECTIFS FIXÉS PAR LA COMMUNE ?

Notre travail essentiel, peut-être évident mais qu’il est bon de rappeler, c’est de livrer ce sur quoi nous nous sommes engagés… Mais avant de partir sur un engagement, encore faut-il le définir. C’est pourquoi nous accordons une importance primordiale à la phase de conception du projet. C’est une étape subtile durant laquelle il s’agit de bien écouter toutes les parties : la Ville, mais aussi la population, les riverains…  Il est crucial de conduire une analyse exhaustive et fine des toutes les attentes exprimées, de les synthétiser… et de les traduire techniquement dans un projet réaliste qui convienne à chacun. Le but ultime étant bien sûr de l’inscrire durablement dans son territoire ; que tous l’adoptent.

 

QUELLE FEUILLE DE ROUTE AVEZ-VOUS DONNÉE À VOTRE ARCHITECTE ?

La tour High 17 totalise 7 000 m2 de plancher, une centaine de logements dont 27 logements sociaux, des commerces un parking… C’est un programme important auquel il fallait donner du sens, une âme. Nous avons donc demandé à Anne Demians, l’architecte, d’orienter ses travaux selon plusieurs axes allant dans cette direction. Le premier axe consistait à connecter le socle de la tour à l’espace public. C’est pourquoi un travail conséquent a été fait sur les commerces en rez-de-chaussée, pour assurer cette connexion. Nous avons aussi voulu la création d’espaces communs dans la tour, volonté réalisée par la création de jardins partagés sur sa toiture. Un autre axe a été d’écrire la même architecture pour les logements libres et les logements sociaux, pour une belle cohérence d’ensemble et délivrer une bonne sensation de qualité de vie à chacun. Enfin, notre architecte a été invitée à se concerter avec ses collègues responsables de programmes voisins dans le quartier. Ceci afin qu’ils dessinent leurs projets en harmonie les uns avec les autres pour qu’au final, les différents bâtiments dialoguent entre eux.

 

L’ÉCRITURE DE HIGH 17 EST TRÈS ORIGINALE. POURQUOI UNE TELLE AUDACE ?

L’écriture architecturale de « High 17 » est très originale : pourquoi une telle « audace » ?

La tour High 17 avait un statut à honorer : celui d’emblème de « Seine Ouest ».  Il fallait donc qu’elle le fasse avec un certain panache. Le signal devait être fort. D’où son architecture originale, avec une double enveloppe, la deuxième façade étant une résille d’aluminium. Les alternances horizontales de couleurs contribuent également à lui conférer un style marquant. Bien entendu, ses cinquante mètres de hauteur plantent franchement sa verticalité, et quand tombe la nuit, les perspectives qui se dévoilent au gré des jeux de lumières sont très intéressantes à observer. Nous avons laissé carte blanche à l’architecte : au-delà de son dessin, qui est très dynamique, elle a su envoyer, en utilisant des matériaux nobles et pérennes, un message de qualité et de durabilité à l’ensemble du quartier. Enfin, les habitants de la tour profitent de cette architecture à la verticalité assumée : la lumière naturelle est généreuse dans les logements et les vues sur la Seine ou les environs sont imprenables. 

 

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ASNIÈRES-SUR-SEINE, UNE VILLE À VIVRE,

ATTRACTIVE ET DYNAMIQUE

UN CADRE DE VIE AGRÉABLE

Située en bord de Seine, la ville bénéficie d’un environnement préservé avec notamment de nombreux parcs et jardins. En effet, la totalité des espaces verts occupe une surface de 112 hectares, dont 15 d’espaces publics, soit un ratio d’environ 15 m2 pour chacun de ses 87 000 habitants.

Son important patrimoine architectural ajoute au charme de l’ensemble… Le centre-ville historique dévoile une qualité urbaine et architecturale qui témoigne d’un passé fécond. Son hôtel de ville, son château, son théâtre municipal et ses remarquables immeubles hausmanniens en sont quelques dignes représentants.

Par ailleurs, un réseau dense de plus de 100 équipements publics participe à la qualité de vie de ses concitoyens en permettant à tout un chacun de s’adonner à son activité favorite : complexes sportifs, aménagements sportifs dans les parcs, trois théâtres, un cinéma… sans oublier un important tissu associatif, particulièrement dynamique.

Enfin, ses commerces de proximité, nombreux et de qualité, proposent une offre complète aux concitoyens et génèrent une animation bienvenue.

 

UNE DYNAMIQUE MÉTROPOLITAINE

À deux pas de Paris, idéalement positionnée dans l’axe des grands pôles d’affaires et d’emploi que sont la Défense, les Docks de Saint-Ouen ou la Plaine Saint-Denis, à proximité du village olympique, la ville d’Asnières-sur-Seine jouit d’une situation géographique économiquement favorable, que le développement du Grand Paris va encore conforter.

La ville bénéficie également d’une connexion optimale avec les différents réseaux de transports, qu’ils soient collectifs ou individuels : elle est traversée par la ligne 13 du métro, la ligne T1 du tramway, le RER C ainsi que les lignes J et L de la SNCF qui mettent les gares Saint-Lazare et de la Défense à cinq minutes. Avec Le Grand Paris Express elle gagnera, via la ligne 15, quatre gares supplémentaires.

Quant aux déplacements intramuros, ils sont facilités par de multiples lignes de bus et, pour les circulations douces, par la présence de nombreuses stations Vélib’ et pistes cyclables.

 

UNE FORTE VITALITÉ ÉCONOMIQUE

Plus de 8 000 entreprises sont installées sur le territoire d’Asnières-sur-Seine, dont une trentaine emploient plus de cent salariés. Avec des noms prestigieux comme KPMG, Porsche, Acer, Xerox Konica Minolta, Lesieur, Procter & Gamble, SC Johnson… TPE, PME, grandes sociétés, la ville représente un bassin d’emplois de 50 000 salariés.

Nombre de ces sociétés apportent une forte valeur ajoutée, exerçant dans le secteur des services et des hautes technologies. Les entreprises individuelles et les start-up y sont également florissantes, signe d’un grand dynamisme entrepreneurial.

 

TERRITOIRE DE PROJETS, TERRITOIRE D’AVENIR

Solidement campée sur ses bons fondamentaux, la ville d’Asnières ne néglige pas pour autant de construire l’avenir. Elle entreprend de nombreux projets destinés à renforcer tous les atouts qui en font une commune classée parmi les plus attractives : aménagements d’anciennes friches industrielles, réhabilitations de logements et construction de nouveaux immeubles d’habitation et d’activités ; facilitation de l’accueil des entreprises, création de nouvelles résidences hôtelières, de nouveaux lieux dédiés aux sports, d’une médiathèque, d’une halle de marché, d’un port d’activités et de loisirs…

L’ensemble de ces projets de développement sont conduits dans le respect des principes d’un urbanisme durable : lutte contre l’étalement urbain, densification du tissu urbain autour des pôles structurants de transports en commun ; valorisation et développement des trames vertes et bleues ; préservation des espaces naturels et de la biodiversité, mixité des fonctions et production d’une ville de courtes distances ; maîtrise de la consommation des ressources en énergie…

… Une philosophie pour un avenir au service de ses résidents, futurs habitants et usagers dans laquelle le quartier de Seine s’inscrit parfaitement.

 

[…]

 

LES GRANDES LIGNES DU QUARTIER DE SEINE

Entretien avec Vincent Quintard, Directeur Général Adjoint, Urbanisme, Grands Projets, Développement économique, Emploi et Logement…

 

 

EN 2002, face à des sites en friche ou en déshérence, Asnières pense la construction d’un quartier d’avenir, au développement durable

« La réflexion sur ce secteur a commencé dès 2002, suite au départ de l’entreprise Unilever. Notre ambition, pour cette entrée de la ville, était de concevoir un quartier multifonctionnel où il ferait bon vivre. Créer, dans un environnement paysager de qualité, un quartier vivant et animé avec des logements diversifiés mais aussi des hôtels, des bureaux, des commerces, des services de proximité, des résidences étudiantes, des équipements publics adaptés… Nous avions une forte volonté d’apporter activité et dynamisme à cette vitrine de la ville.

Le tour de force, réussi, a été de reconquérir cette partie d’Asnières délaissée, peu attrayante… mais qui avait tout de même quelques beaux atouts : 31 hectares en bord de Seine bien desservis par les transports publics. Aujourd’hui, nous assistons à la construction déjà bien avancée d’un quartier moderne, riche de sa diversité et répondant aux attentes de ses habitants et utilisateurs. »

TROIS SECTEURS, UN QUARTIER: UN PROJET URBAIN D’ENVERGURE MÉTROPOLITAINE

Trois ZAC (Zones d’Aménagement Concerté) indépendantes les unes des autres se fondront, in fine, en un seul quartier homogène et cohérent : le quartier de Seine. Pour atteindre cet objectif, les trois ZAC / secteurs ont fait l’objet d’une réflexion globale, menée très en amont.

Dès l’origine, de nombreux urbanistes, architectes et paysagistes se sont attelés au projet, en collaboration étroite avec la ville. Les PLU (Plan Local d’Urbanisme) ont été modifiés au fur et à mesure de l’avancement des études, s’adaptant aux plans de masse pour accompagner au mieux l’avancement du projet.

 

 

MOBILISER LE MEILLEUR DU PUBLIC ET DU PRIVÉ POUR UNE CADRE DE VIE ET DE TRAVAIL PRIVILÉGIÉ À PROXIMITÉ D’UN IMPORTANT PÔLE DE TRANSPORT ET AU CŒUR DU NORD-OUEST PARISIEN

« Nous avons confié l’aménagement de deux des ZAC à des opérateurs privés, celui de la troisième à un aménageur public ».

  • La ZAC « Bords de Seine » a lancé en 2005 la réalisation opérationnelle du quartier de Seine, avec la désignation du groupe Eiffage en tant qu’aménageur. Cette ZAC, achevée en 2014, accueille 2 500 habitants.

  • La ZAC « Seine Est » a été confiée à un unique promoteur : le groupe Nexity. En 2010, l’usine PSA a cessé son activité et vendu ses terrains à l’opérateur, qui a immédiatement lancé les études d’aménagement et les premières constructions.
  • La ZAC dite du « Parc d’affaires », aujourd’hui dénommée « Quartier de Seine Ouest », se composait d’un tissu dense d’entreprises privées. La maîtrise foncière en était de fait difficile. Après consultation, la ville choisit en 2012 un aménageur public, la SEM 92 – devenue depuis CITALLIOS – pour mener à bien les opérations complexes d’acquisitions et aménager ce site de 16 hectares. Accompagné d’un groupement de promoteurs privés garantissant la faisabilité de la réalisation, l’aménageur public doit achever l’ensemble des travaux en 2024.

 

UN QUARTIER AUX MULTIPLES CONNEXIONS

Le quartier de Seine sera à la fois riche de sa vie intérieure et tourné vers l’extérieur, en relation étroite avec la Seine et ses berges ainsi qu’avec le centre-ville d’Asnières grâce à un réseau très dense de liaisons douces : mails piétons, venelles, pistes cyclables…

Par ailleurs, inséré au cœur des dynamiques urbaines du Grand Paris, dans un vaste territoire en mutation, à proximité de la Défense et des sites des jeux Olympiques, il est parfaitement connecté à la région parisienne avec les quais de Seine, la proximité des A 86 et A 15, ainsi qu’une offre particulièrement riche de transports en commun : RER C, 3 lignes de bus… et à terme la gare du Grand Paris Express ligne 15.

 

 

UNE EXIGENCE DE QUALITÉ DES ESPACES ET DES ÉQUIPEMENTS PUBLICS, PORTÉE PAR UNE PHILOSOPHIE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Le quartier de Seine bénéficiera d’équipements publics adaptés et qualitatifs : équipements de proximité, gymnases, écoles, collèges, crèches, services publics, trois parcs urbains et de nombreux jardins, pour offrir une qualité de vie de premier ordre.

 

« Nous avons exigé qu’une grande attention soit également portée à la dimension environnementale : nombreux espaces verts, qualité de construction et d’isolation des bâtiments, bassins de récupération des eaux de pluie, bassins de phytoépuration… jusqu’au chauffage collectif qui fonctionnera, dans le secteur Seine Ouest labellisé écoquartier, avec 50% d’énergie renouvelable en recourant notamment à la géothermie. »

 

 

UNE ARCHITECTURE EN PHASE AVEC SON TEMPS

L’architecture choisie pour les bâtiments du quartier de Seine est d’inspiration très contemporaine. Elle joue habilement de la mémoire industrielle des lieux en gardant et magnifiant une partie de son patrimoine. Sur le secteur Seine Ouest, plusieurs tours vont conférer une encore plus grande puissance visuelle au quartier, tout en libérant de l’espace public et en apportant une solution élégante aux problèmes de densité. 

DES LOGEMENTS DIVERSIFIÉS, OÙ CHACUN TROUVERA SON BONHEUR

Dans les 4 000 logements livrés, 25% seront des logements sociaux, le reste se partageant à parts égales entre l’accession à la propriété et le locatif. Leur conception récente les rend particulièrement adaptés aux nouveaux besoins et modes de vie, avec une très forte proportion de logements traversants, de balcons, de terrasses, et de parties communes aux volumes généreux… 

UNE POLITIQUE CULTURELLE POUR SOUTENIR UNE VIE ASSOCIATIVE PLEINE DE VITALITÉ

Ces dix dernières années, de nombreuses associations ont investi des locaux abandonnés et y ont installé des artistes.  Pour pérenniser cette dynamique, un pôle culturel est envisagé avec l’implantation de galeries et d’ateliers… 

 

[…]

 

HIGH 17

Entretien avec Virginie Bernoux, Directrice générale Logements, Grands Projets et Innovations – OGIC

ASNIÈRES MÈNE D’IMPORTANTES MUTATIONS URBAINES SUR SON TERRITOIRE ET NOTAMMENT SUR LE QUARTIER DE SEINE ; COMMENT OGIC ACCOMPAGNE-T-ELLE CE DÉVELOPPEMENT ?

Asnières-sur-Seine est effectivement une ville en pleine mutation. S’inspirant de la douceur de vivre de son centre-ville très résidentiel et équilibré, avec de beaux bâtiments, la municipalité a décidé de restructurer ses quartiers périphériques pour leur apporter la même qualité de vie avec un urbanisme à visage humain, des commerces, de la convivialité. Elle se réapproprie d’anciennes zones industrielles désaffectées, des quartiers écrasés par la multiplication de barres monolithiques des années 80, et les repense intégralement à l’aune des nouvelles attentes des populations en termes de bien vivre, de développement durable… Nous l’accompagnons dans cette démarche dès qu’elle nous en donne la possibilité. Ainsi, nous avons réalisé le programme Panorama rue Armand Numes, avec sa remarquable tour « Perspective ». Non loin de là, l’édification de la tour High 17 qui nous a été confiée constitue un immeuble emblématique, un signal qui s’élève jusqu’à cinquante mètres de haut pour marquer l’entrée dans le nouveau quartier de Seine.

 

DE MANIÈRE PLUS GÉNÉRALE, QUEL EST LE RÔLE D’UN PROMOTEUR POUR DÉVELOPPER UN PROJET D’AMÉNAGEMENT TOUT EN PRÉSERVANT LES OBJECTIFS FIXÉS PAR LA COMMUNE ?

Notre travail essentiel, peut-être évident mais qu’il est bon de rappeler, c’est de livrer ce sur quoi nous nous sommes engagés… Mais avant de partir sur un engagement, encore faut-il le définir. C’est pourquoi nous accordons une importance primordiale à la phase de conception du projet. C’est une étape subtile durant laquelle il s’agit de bien écouter toutes les parties : la Ville, mais aussi la population, les riverains…  Il est crucial de conduire une analyse exhaustive et fine des toutes les attentes exprimées, de les synthétiser… et de les traduire techniquement dans un projet réaliste qui convienne à chacun. Le but ultime étant bien sûr de l’inscrire durablement dans son territoire ; que tous l’adoptent.

 

QUELLE FEUILLE DE ROUTE AVEZ-VOUS DONNÉE À VOTRE ARCHITECTE ?

La tour High 17 totalise 7 000 m2 de plancher, une centaine de logements dont 27 logements sociaux, des commerces un parking… C’est un programme important auquel il fallait donner du sens, une âme. Nous avons donc demandé à Anne Demians, l’architecte, d’orienter ses travaux selon plusieurs axes allant dans cette direction. Le premier axe consistait à connecter le socle de la tour à l’espace public. C’est pourquoi un travail conséquent a été fait sur les commerces en rez-de-chaussée, pour assurer cette connexion. Nous avons aussi voulu la création d’espaces communs dans la tour, volonté réalisée par la création de jardins partagés sur sa toiture. Un autre axe a été d’écrire la même architecture pour les logements libres et les logements sociaux, pour une belle cohérence d’ensemble et délivrer une bonne sensation de qualité de vie à chacun. Enfin, notre architecte a été invitée à se concerter avec ses collègues responsables de programmes voisins dans le quartier. Ceci afin qu’ils dessinent leurs projets en harmonie les uns avec les autres pour qu’au final, les différents bâtiments dialoguent entre eux.

 

L’ÉCRITURE DE HIGH 17 EST TRÈS ORIGINALE. POURQUOI UNE TELLE AUDACE ?

L’écriture architecturale de « High 17 » est très originale : pourquoi une telle « audace » ?

La tour High 17 avait un statut à honorer : celui d’emblème de « Seine Ouest ».  Il fallait donc qu’elle le fasse avec un certain panache. Le signal devait être fort. D’où son architecture originale, avec une double enveloppe, la deuxième façade étant une résille d’aluminium. Les alternances horizontales de couleurs contribuent également à lui conférer un style marquant. Bien entendu, ses cinquante mètres de hauteur plantent franchement sa verticalité, et quand tombe la nuit, les perspectives qui se dévoilent au gré des jeux de lumières sont très intéressantes à observer. Nous avons laissé carte blanche à l’architecte : au-delà de son dessin, qui est très dynamique, elle a su envoyer, en utilisant des matériaux nobles et pérennes, un message de qualité et de durabilité à l’ensemble du quartier. Enfin, les habitants de la tour profitent de cette architecture à la verticalité assumée : la lumière naturelle est généreuse dans les logements et les vues sur la Seine ou les environs sont imprenables. 

 

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A. VAN COP

01 39 08 09 55

vancop(at)vancop.fr